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- La famille -C'�tait pas la ville d'Angoul�meLa petite piaule du quatri�meMais tout r�fl�chi tout pens�On s'est jamais senti serr�sDeux p'tits m�mes et deux grandes personnesUne dizaine d'�t�s et d'automnesOn a v�cu l� tell'ment bienA Drancy derri�re PantinQuand la neige crissait sous les pasA No�l tout l'monde �tait l�Chez les grands-parents du dimancheQu'avaient mis robe et chemise blancheEt �a sentait le chou farci�a sentait l'amour aussiOn avait tous le coeur au chaudComme la soupe sur le r�chaudLa famille�a s'�parpilleLes jeunes s'en vont l� o� �a brilleLes vieux s'�teignent comme des brindillesPour un rien une p�cadilleCe sont les ann�es papier d'verreQui usent l'endroit et l'enversEt puis �a commence � ti�dirEt puis c'est tell'ment dur l'av'nirLa vie elle t'�touffe elle t'aspireTe bouche le nez quand tu respiresOn se revoit de temps en tempsOn se voit de moins en moins souventEt ceux qui ont disparuVerront jamais les nouveaux v'nusLa famille�a s'�parpilleLes jeunes s'en vont l� o� �a brilleLes vieux s'�teignent comme des brindillesPour un rien une p�cadilleCe sont les ann�es papier d'verreQui usent l'endroit et l'enversEt pourquoi j'en sais rienTout c'que j'sais c'que j'me souviensOn s'aimait bien [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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